Le sujet de la circulation dans notre ville nous paraît important[1]: rénovation et sécurisation de la voirie, développement durable, santé publique sont des «extensions du domaine de la circulation» que l’on doit explorer et mettre en œuvre.
Le titre de cet article fixe un objectif ambitieux, mais il faut l’afficher. L’attractivité touristique de notre cité en été est essentielle pour la pérennité de nos commerces, sans compter le plaisir que nous pouvons avoir à observer notre cité animée, à profiter de la plage et des balades en bord de mer. Mais nous sommes aussi nombreux à éprouver du soulagement quand septembre arrive. En effet, le bruit en ville, la circulation automobile intense dans le centre-ville sont des nuisances que nous avons déjà relevées. En plus de prévoir des aires d’accueil suffisamment vastes en entrée de ville (comme l’aire d’Orbigny que nous avons proposée), il convient de se pencher sur les déplacements courts.
Pour rejoindre le centre, nous sommes encore trop nombreux à prendre la voiture, souvent par contrainte. Certes, des bandes cyclables existent en certains endroits, mais leur largeur ne garantit pas la sécurité des cyclistes (boulevard Clemenceau par exemple).
Actuellement, on peut constater qu’aucune place pour le vélo n’est envisagée sur les voies qui sont réhabilitées. Sur l’allée de Montmeillant, il n’a ainsi été prévu ni piste cyclable ni même de bande cyclable pour les enfants qui se rendent à l’école en utilisant ce moyen de déplacement. Dire que la zone 30 protège, ce n’est pas suffisant pour les cyclistes et pour les écoliers se rendant à l’école Jonchery.
Sur le boulevard de la Mer (pourrait-il, à terme, sur des périodes limitées, être dédié entièrement aux piétons et aux cyclistes ?), on voit souvent des automobilistes rouler sur la bande cyclable ou frôler les vélos.
La conséquence, c’est que beaucoup de Châtelaillonnais ou d’estivants hésitent à choisir ce moyen de déplacement en été, surtout avec leurs enfants. On ne peut leur donner tort.
De nombreuses villes balnéaires ont fait des efforts considérables pour faciliter les déplacements en vélo en toute sécurité. Ce n’est pas le cas de Châtelaillon qui est pourtant traversée par la Vélodyssée [2].
À Arcachon par exemple, il est possible de traverser tout le centre ville en vélo en longeant par endroits la mer et d’aller ainsi jusqu’à la dune du Pilat en toute sécurité, car si les vélos roulent parfois à proximité des voitures, ils le font sur de véritables pistes cyclables sécurisées.
On voit que tout cela a été parfaitement pensé et c’est un encouragement à délaisser sa voiture pour privilégier ce mode de déplacement doux par excellence. Pourquoi ce qui a été fait ailleurs ne pourrait-il l’être aussi à Châtelaillon ?
Il est grand temps d’amorcer ce travail de réflexion pour donner au vélo toute sa place, car c’est en ville un moyen de déplacement d’avenir dont il est indispensable de faciliter l’utilisation pour aller vers un Châtelaillon apaisé en été et sûr en toutes saisons.
[1] Comme déjà évoqué dans notre article « Stationnement et circulation … enjeux d’une commune apaisée ? » d’octobre 2016.
[2] C’est d’ailleurs grâce à cela que des aménagements pour le vélo ont été faits en bord de mer, avant d’arriver au port.
Etant un adepte inconditionnel de la vélodyssée, je suis pleinement d’accord avec votre article.
Quand on voit la qualité des équipements de certains départements, comme par exemple les Landes, on peut se dire que nous sommes loin du compte en Charente Maritime.
Le gag de l’histoire c’est que le Président de la Vélodyssée n’est autre que Stéphane VILLAIN !
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Tout a fait d’accord, prendre le boulevard de la mer ou l’avenue Clemenceau en velo n’est pas sans risque. Idem pour aller aux boucholeurs…..utiliser le velo au lieu de la voiture necessite un changement d’etat d’esprit: regardez les Pays Bas ils ont des dizaines d’annees d’avançe sur nous!
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J’ajoute un point sur le défaut de concertation des 2 mairies : Chatelaillon et Yves. L’aménagement du village des Boucholeurs nous a récemment été présenté au cours de 2 réunions publiques. Même si le projet peut séduire certaines personnes (leur offrant par ailleurs une réelle plus-value pour leurs habitations), il ne me semble pas qu’il y ait eu davantage de participation à son élaboration de la part des habitants. On peut se demander quelle vision d’ensemble des communes ont les initiateurs du projet : quid de la poursuite des pistes cyclables pourtant nécessaires, aux 3 canons, et vers le Marouillet, quel aménagement environnemental proposé y compris par les voies d’accès aux Boucholeurs (réhabilitation de la route avec trottoirs et réverbères par exemple, limitation de vitesse devant le passage à niveau par des zones surélevées, etc…) ? La présentation du village ne doit pas être exhaustive, aussi nous attendons une vue plus globale des travaux.
Encore une fois, plus de démocratie participative honorerait les élus. C’est un nouveau mode de gouvernance auquel les citoyens aspirent.
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bonjour,
je viens de lire votre dernier article sur la circulation dans Chatelaillon. Je suis une adepte du déplacement en vélo dans ma ville et je peste à chaque fois que j’y circule.
si je pars de chez moi, rue Bir Hakeim Foch, je prends la mini piste cyclable devant le syndicat d’initiative, soit je suis la ligne verte à gauche qui m’emmène sur le trottoir avant la voie ferrée, soit je continue et traverse la voie ferrée et me retrouve sur la piste partagée avec les piétons qui le plus souvent occupent tout l’espace. Il y aurait vraiment des aménagements à faire dans une ville qui se veut apaisée,
merci de vos actions
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« on peut constater qu’aucune place pour le vélo n’est envisagée sur les voies qui sont réhabilitées » : en plus d’être consternant, c’est illégal. Voir l’article L228-2 du Code de l’environnement. Voir aussi l’article détaillé du Wiklou : http://wiklou.org/wiki/La_LAURE
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