L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) met en garde les candidats aux prochaines municipales : « S’il n’y a pas de mises en œuvre concrètes de la transition écologique au niveau des territoires, quelle que soit leur taille, nous n’y arriverons pas ». D’autant plus que « le mandat des maires qui vont entrer en fonction, de 2020 à 2026, est l’un des derniers à être vraiment utile pour faire cette transition écologique, ajoute Fabrice Boissier, délégué général de l’Ademe. On ne pourra pas attendre d’être à mi-mandat pour agir. Et en 2030, il sera trop tard. »
Il existe des solutions éprouvées pour engager efficacement la transition écologique. Le panorama est large et concerne toutes les communes. Il va de la gouvernance (organisation dédiée à la transition écologique, mobilisation des habitants…) à la sensibilisation des jeunes, en passant par l’alimentation, la production d’énergie, la nature en ville, la mobilité, la gestion des déchets, la qualité de l’air…
Certes beaucoup de décisions se prennent au niveau de l’intercommunalité, mais ça n’enlève rien à l’importance des maires, qui gardent des marges de manœuvre pour mettre en place des actions …
Des thématiques émergent avec insistance dans les préoccupations des citoyens : la mobilité, la protection environnementale, la qualité et la sécurité alimentaire, la sobriété énergétique … Les élu.e.s doivent y répondre.
À la question : « La transition écologique est-elle compatible avec le tourisme balnéaire ? », une réponse positive peut être apportée. L’éco-tourisme a le vent en poupe et montrer aux visiteurs que leur ville de vacances se soucie réellement de développement durable ne peut qu’augmenter l’attractivité de Châtelaillon et améliorer la vie quotidienne des résidents à l’année.
Voici nos propositions …
Mobilités
– Généraliser la construction des liaisons douces et de pistes cyclables mettant en sécurité tous les usagers : piétons (dont les personnes à Mobilité Réduite) , cyclistes et automobilistes.
– Développer les déplacements autres qu’avec une automobile sur le territoire de la commune (navettes intra-muros, incitation à prendre son vélo en proposant des lieux sécurisés de stationnement – par exemple – devant la gare).
– Réaménager et réglementer les accès aux écoles pour les rendre plus sûrs pour les familles.
– Améliorer le réseau de bus (fréquence et amplitude) afin de limiter les déplacements en automobile pour répondre aux objectifs du projet « territoire zéro carbone » porté par la CDA.
– Travailler avec la SNCF à l’amélioration du service proposé aux Châtelaillonnais.e.s. Tant que prendre sa voiture sera plus rapide en temps et plus simple au regard des horaires insuffisants ou inadaptés proposés par le bus ou le train, le nécessaire combat pour inciter à utiliser les transports en commun pour des destinations proches ne pourra être gagné.
– Mettre en place une réflexion concertée pour une circulation apaisée et réduite dans Châtelaillon pendant la saison (navettes, espaces piétons, zones de stationnement …).
– Créer une boucle piétonne/ cycliste prolongeant le chemin littoral vers l’intérieur des terres.
Protection de l’environnement
– Sauvegarder définitivement le parc en le transformant entièrement en espace boisé protégé.
– Faire un audit des arbres sur la commune afin d’en anticiper, si nécessaire, le remplacement.
– Réduire les déchets au niveau de la commune (par exemple en installant des points de compostage collectif).
– Promouvoir et réaliser la végétalisation du territoire en encourageant, aussi, les initiatives citoyennes.
– Repenser de manière plus éco-responsable le nettoyage de la plage (voir encadré en dernière page).
– Établir des diagnostics des bâtiments communaux dans le but de réduire leur consommation d’énergie en entreprenant les travaux nécessaires.
– Limiter la pollution visuelle et lumineuse en faisant respecter la réglementation de l’affichage publicitaire.
– Réfléchir à une extinction partielle concertée de l’éclairage public afin de réduire consommation d’énergie et impact sur la biodiversité.
– Proposer quotidiennement aux élèves des écoles des repas issus des circuits courts et bio.
– Proposer une zone maraîchère (dans le cadre de l’intercommunalité) permettant de développer une production de proximité à destination, entre autres, des restaurants scolaires.
Oui, je ne sais si c’est écrit dans les propositions, ça a pu m’échapper mais des bacs à marée pour récupérer les plastiques échoués tous les deux cents mètres sur le chemin du littoral le long de la plage, ça manque !
Bon courage à la dream team de VAC !
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